Élément primordial pour un confort d’utilisation optimal, la hauteur de marche fait partie des données techniques essentielles dans le domaine des escaliers. Dans certains cas de figure, ses dimensions sont directement imposées par des normes strictes.
Suivez le guide pour tout connaître sur la hauteur de marche avant d’investir dans votre nouvel escalier !
Qu’est-ce que la hauteur de marche sur un escalier ?
Sur un escalier, la hauteur de marche désigne la distance verticale entre deux marches consécutives.
Elle se mesure concrètement du plan de la marche inférieure au plan de la marche supérieure. On estime généralement que la taille idéale est comprise entre 16 et 24 cm dans le cas d’un escalier secondaire.
Sur un escalier principal en revanche, il est fortement conseillé de privilégier une hauteur de marche inférieure ou égale à 19 cm. Au-delà, l’escalier peut devenir trop raide pour certains utilisateurs, à commencer par les enfants, les personnes à mobilité réduite (PMR) et les personnes âgées.
Il est possible d’utiliser la loi de Blondel pour mesurer la hauteur de marche. Cette méthode de calcul évalue le rapport entre la hauteur de marche et le giron, qui correspond quant à lui à l’espace réellement disponible pour poser le pied sur une marche d’escalier. Ces deux notions entretiennent une relation proportionnelle : plus le giron est faible, plus la hauteur de marche est élevée, et inversement.
Consultez notre article dédié au giron pour effectuer un calcul simple et rapide à partir de votre propre escalier !
Quelle est l’utilité de la hauteur de marche ?
On l’a dit, la hauteur de marche contribue activement à l’ergonomie d’un escalier. Avec cette donnée, il est effectivement possible d’anticiper si la montée et la descente des marches sont faciles ou complexes sur un escalier donné.
Non seulement confortable, une hauteur de marche équilibrée est également sécurisante pour les individus. Elle réduit notamment les risques de chutes et d’accidents domestiques, pour une utilisation en toute confiance au quotidien.
Elle garantit en outre l’accessibilité des escaliers modernes aux PMR, c’est pourquoi l’arrêté du 20 avril 2017 impose par exemple une hauteur de marche de 16 cm maximum au sein des bâtiments publics.
Quelle hauteur de marche en fonction du type d’escalier ?
En tant que particulier, suivez nos recommandations pour profiter d’un escalier aussi fonctionnel qu’agréable à utiliser.
Sur un escalier droit, la hauteur de marche est souvent faible. Elle équivaut idéalement à 17 cm.
Sur un escalier colimaçon, elle tourne généralement autour de 21 cm. Il est indispensable de conserver une échappée de tête (soit la distance verticale disponible entre les marches et le plafond) suffisante sur ce type d’installation pour un usage sécurisé.
Sur un escalier gain de place, la hauteur de marche est fréquemment supérieure à 20 cm. Ce type d’escalier est prioritairement choisi en guise d’escalier secondaire, c’est la raison pour laquelle une hauteur de marche supérieure est acceptable.
Dans des cas plus spécifiques, une hauteur de marche de 15 cm peut être considérée pour obtenir une pente plus douce ou assurer une accessibilité maximale. À l’inverse, une hauteur de marche de 22 cm ou plus peut être envisagée pour répondre aux contraintes spécifiques d’une configuration particulière en maison individuelle.